Analyse situationnelle des services de santé de la reproduction et de planning familial de Guinée Equatoriale [GNQ-1998-AEI-MBL2]
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Overview
Identification
Country
Guinée Equatoriale
Title
Analyse situationnelle des services de santé de la reproduction et de planning familial de Guinée Equatoriale
Survey Type
Autres Enquêtes IFORD [hh/aei]
Series Information
Les Autres Enquêtes IFORD sont réalisées dans le cadre de la collaboration entre l'IFORD et certains organismes étatiques ou non, ou dans le cadre de l'appui technique de l'IFORD aux pays africains. Il peut s'agir d'un recensement ou d'une enquête démographique par sondage et l'IFORD peut être soit responsable de la conception, l'élaboration des documents techniques et le contrôle des opérations de collecte dont l'exécution est dévolue à l'organisme en question; l'IFORD peut être responsable de certains aspects de l'opération (analyse, plan de tabulation, etc.). D'autres enquêtes réalisées par le personnel scientifique de l'IFORD ou par d'autres chercheurs mais sous l'égide de l'IFORD font partie des Autres Enquêtes IFORD. L'enquête pour l'analyse situationnelle des services de santé de la reproduction et de planning familial de Guinée Equatotiale a été financée par le FNUAP, exécutée par le Ministère de la Santé de Guinée Equatoriale et réalisée par l'IFORD. Ce dernier, à travers deux experts et deux chercheurs, a réalisé (organisation, contrôle et supervision) toutes les phases de l'enquête : collecte, saisie et analyse des données.
ID Number
GNQ-1998-AEI-MBL2
Version
Version Description
Version élaborée après la publication du rapport d'étude.
Production Date
2009-08-07
Overview
Abstract

L'analyse situationnelle fait partie du projet EQG/94/P01 sur l'intégration des services de planning familial et de maternité sans risque qui a pour but d'assister le gouvernement de Guniée Equatoriale dans ses efforts pour l'amélioration de la santé maternelle et infantile en offrant des services de PF/maternité sans risque de qualité dans les centres pilotes des plus grandes villes du pays, à savoir: Malabo (3 centres), Bata (2 centres) et Luba (1 centre).
L'étude a permis de mettre en évidence les forces et les faiblesses actuelles des services de PF des formations sanitaires appuyées par le projet EQG/94/P01.
Dans l'ensemble, les centres de PF offrent plusieurs services mais l'intégration des services n'est pas effective et systématique partout. Le centre de PF de l'hôpital de Malabo offre le moins de services tandis que les soins postnatals et les soins de maternité/d'accouchement ne sont pas offerts dans cinq centres du projet. Le traitement de l'avortement inachevé n'est fait qu'à l'hôpital de Mongomo.
Tous les centres de PF offrent les méthodes contraceptives décidées et adoptées par le porjet. Toutefois, les spermicides n'étaient pas disponibles aux centres de Bata et de Madre Bisila. Neanmoins, partout les conditions et mode de stockage des contraceptifs et des autres produits sont adéquats. Ces produits sont stockés selon la date de préremption et sont protégés contre les imtempéries.
L'infrastructure peut être jugée satisfaisante. Cependant, trois centres n'avaient pas d'électricité (centres de santé de Madre Bisila et de Campo Yaunde et la garderie infantile M.J. Oryaregui) et deux centres n'avaient pas de toilettes fonctionnelles (Mongomo et Luba). Par ailleurs, les centres de Campo Yaunde et de l'hôpital de Luba ne sont pas dans un état de proprété irréprochable.
Quatre centres sur sept n'ont pas de panneau de signalisation de la PF à l'extérieur ou à un bon endroit de leur centre.
La garantie de la discrétion auditive et visuelle des consultations n'est assurée qu'à l'hôpital de Bata et aux centres de santé de Madre Bisila et de Campo Yaunde.
Les centres sont suffisamment équipés même si on peut déplorer que l'équipement de stérilisation de l'unité de SMI/PF soit toujours partagé avec d'autres services ou tout simplement absent au centre de Mongomo, le manque de lotions antiseptiques à Mongomo et au centre M.J. Oryaregui et le manque de thermomètres dans cinq centres sur sept.
L'absence du matériel et d'activités d'IEC dans tous les centres est l'une des plus grandes faiblesses du projet. Les causeries n'y sont pas non plus systématiques et régulières.
La formation des prestataires est très insuffisante et les médecins ne sont pas impliqués dans l'offre des services. Un petit nombre de prestataires (5/23) seulement abénéficié d'une formation en gestion de programme de PF, conseils et traitement des MST/VIH.
L'analyse des statistiques, des rapports, des missons de supervision des services a permis de constater que les fiches des clientes n'étaient pas stockées convenablement à Bata, Madre Bisila ou à M. J. Oryaregui. Dans les centres de Madre Bisila, Campo Yaunde et Oryaregui et à l'hôpital de Luba, il n'existe pas de registres distincts pour les activités de Pf. Néanmoins, tous les centres à l'exception de Bata, transmettent régulièrement à la hiérarchoe les rapports et statistiques de service. Les centres sont en moyenne supervisés trois fois en six mois mais les prestataires ou les chefs de centre ne savent pas toujours l'objet de la supervision.

L'inexistence d'un document de normes, politiques et standards de services est la plus grande faibless du projet en ce qui concerne la qualité des services. Néanmoins, la majorité des clientes est globalement satisfaisante de la visite.
La dimension humaine des services est acceptable mais quelques prestataires n'accueillent pas convenablement (salutations aimables) les clientes et ne leur donnent pas la possibilité de poser des questions sur leurs sujets de préoccupation.
Les méthodes contraceptives retenues par le projet sont toujours présentées aux clientes mais, le choix de la méthode par une minorité des clientes n'est pas toujours respecté du fait des contre-indications médicales, de la rupture de stock et de la mise en avant des méthodes du projet. Le condom est le seul contraceptif de substitution en cas de contre-indications médicales ou de rupture de stock d'une méthode. La gamme des contraceptifs du projet est donc à améliorer.
Le bilan médical de la cliente n'est pas toujours fait par le prestataire. En outre, quelques prestataires admettent des restrictions matrimoniales, d'âge et de parité pour la prescription de certaines méthodes contraceptives. La majorité des prestataires perçoit par exemple la PF comme devant se pratiquer au sein d'un couple marié même s'ils reconnaissent aussi une liberté de la femme dans ce domaine.
Les prestataires ne donnent pas toujours systématiquement des informations sur les méthodes et les clientes n'ont pas toujours une bone information ou connaissance de la méthode utilisée. Certaines clientes ne connaissent pas les inconvénients des méthodes utilisées ou pensent que la pilule, les injectables et le DIU protègent contre les MST/VIH.
Les clientes des services et le public ne sont pas toujours informés des activités des centres de SMI/PF et surtout de la PF. Quatre centres sur sept n'ont pas de panneau de signalisation de la PF à l'extérieur ou à un bon endroit de leur centre. Le matériel d'IEC est inexistent. Beaucoup d'efforts restent à faire pour l'information du public et des clientes.
Certains centres n'offrent pas toute la gamme des vaccins contre les maladies infantiles. Des efforts doivent aussi être faits en vue de palier ces insuffisances des centres de SMI/PF.
concernant la compétence technique des prestataires, l'interrogatoire n'est pas systématique en l'absence d'un guide de procédures. L'accomplissement des actes médicaux ne respecte pas toujours les conditions d'asepsie et d'hygiène et les prestataires n'apportent pas toujours le soutien affectif aux clientes lors de ces actes. Les connaissances et les réactions des prestataires concernant les MST/VIH, les avantage et les inconvénients de la méthode, les actions à entreprendre en cas de problème avec une méthode ne sont pas systématiques et adéquates. Certains prestataires prescriraient la stérilisation par exemple à une femme qui désire avoir plus d'enfants. D'autres sont très mal à l'aise quand il est question de discuter des problèmes sexuels avec les clientes. Les prestataires ont réellement un problème d'insuffisance de connaissances.
D'une manière générale, les clientes sont satisfaites des services foi=urnis par les formations sanitaires du projet. Néanmoins, les centres n'ouvrent pas aux heures officielles et dans quelques centres, les clientes sont obligées d'attendre les prestataiares retardataires au service. Le temps d'attente est néanmoins raisonable mais le temps que les prestataires consacrent aux clientes est jugé trop court par la plupart d'entre elles qui jugent aussi les prix des services et des contraceptifs peu abordables.

Kind of Data
Données de recensesement / énumération [cen]
Units of Analysis
L'unité primaire d'analyse est la formation sanitaire.
Scope
Notes

L'objectif à long terme du projet est de contribuer à l'amélioration de la santé des femmes par le renforcement de la capacité institutionnelle du Ministère de la santé à planifier, gérer et offrir des services efficaces de PF/MSR dans le cadre des soins de santé primaires.
Les objectifs immédiats sont de :
- Créer une équipe de direction SMI/PF techniquement compétente au sein de la direction générale de la santé publique, qui sera capable de développer et d'élaborer des programmes d'activités intégrées de SMI/PF, gérer et évaluer lesdits programmes;
- Générer des données en matière de PF/MSR, prévalence contraceptive et déterminer l'incidence des avortements dans le pays;
- Améliorer les compétences professionnelles du personnel de santé sélectionné (centres pilotes) pour la prestation de services de PF/MSR et sensibiliser les acteurs principaux sur les bienfaits de la PF;
- Développer un système complet de gestion de l'information pour une meileure prestation de srvices intégrés de PF/MSR;
- Intégrer les services de PF/MSR dans six (6) centres pilotes de SMI des zones urbaines dont trois à Malabo et trois à Bata;
- Créer un système intégré de supervision par la constitution des équipes de supervision.

Coverage
Geographic Coverage
L'enquête trois centres à Malabo, deux à Bata et un à Luba.
Universe
L'étude couvre les six (6) formations sanitaires pilotes du projet EQG/94/P01 portant sur l'intégration des services de planning familial et de maternité sans risque.
Producers and Sponsors
Primary Investigator(s)
Ministère de la Santé de Guinée Equatoriale
Other Producer(s)
Institut de formation et de recherche démographiques (IFORD) , Université de Yaoundé II
Funding
Fonds des Nations Unies pour la Population (FNUAP) , Financement
Metadata Production
Metadata Produced By
IFORD - Institut de Formation et de Recherche Démographiques - Université de Yaoundé II -
Date of Metadata Production
2009-08-07
DDI Document Version
Version 1.0 du 07 août 2009.
DDI Document ID
GNQ-1998-AEI-MBL2